Thomas Köner par Jean-François Micard
Se plonger dans la musique de Thomas Köner, c'est entreprendre un voyage. C'est certes souvent le cas, et c'est autant le signe des oeuvres réussies, mais Köner, plus que d'autres, a systématisé le procédé, et chacun de ses albums est une nouvelle exploration des terres polaires, des ambiances arctiques dont il est devenu le maitre absolu depuis la parution de Nunatak Gongamur en 1990. Aujourd'hui photographe, plasticien, vidéaste, accompagnateur de films muets pour le musée du Louvres, Thomas Köner n'en est cependant pas moins toujours attaché à un Pôle Nord de plus en plus menacé, comme le prouve son dernier album à ce jour, le sombre et austère Novaya Zemlya. L'occasion idéale pour aller respirer en sa compagnie l'air raréfié, et contaminé des terres les plus au Nord de l'Europe.
Né en 1965, Thomas Köner a reçu très jeune une éducation musicale complète, enchainant piano, violon et saxophone, passant du classique au jazz, dans ses orientations les plus free. Élève au conservatoire, il concentre ses recherches sur le gong, un instrument autant choisi pour ses tessitures sonores que par une simple coïncidence. Alors représentant pour un fabricant de percussion, il a l'occasion de manipuler, puis d'échantillonner une quarantaine de gongs, se constituant ainsi un matériau sonore auquel il reviendra régulièrement. Frappé, frotté, enregistré à l'aide de micro-contacts dans ses infinies variétés de sons, le gong devient, dès Nunatak Gongamur (rebaptisé simplement Nunatak lors de sa réédition) craquements de banquise, souffles de vent, échos lointains. Les couleurs sont posées d'emblée, grises, blanches et parfois orangées comme les rayons solaires diffractés par la surface, ainsi qu'un intérêt plus que conceptuel pour les paysages polaires, qui ne quittera plus l'oeuvre de Köner qui déclare à ce propos : « J'ai voyagé à de nombreuses reprises dans les régions arctiques au cours des vingt cinq dernières années, et il impossible de ne pas appréhender ce paysage comme quelque chose de métaphysique. Tu y voyages aussi bien psychiquement que physiquement. Dans les deux cas, on y est confronté à ce qui ne nous est pas familier, et forcé d'y réagir. La perception de l'espace change, et dans l'obscurité perpétuelle de la nuit polaire, l'idée du temps est transformée en une sorte de pirouette mentale au ralenti. L'absence de bruit de fond accentue ta capacité d'écoute, mais il n' y a finalement rien à écouter ». Plus que de simples évocations sonores, il est donc question d'espace, dans l'oeuvre de Thomas Köner, un espace qui semble s'ouvrir sans fin dans chaque titre : « Avec ma musique, j'essaye effectivement de construire un espace qui soit aussi vaste et ouvert que possible, et qui ne s'effondre pas sur lui même malgré l'absence de piliers de soutien ou d'un cadre visible. Il y a un sentiment de vide, de lignes qui ont été tracées, mais pas terminées : ma musique crée une invitation à habiter cet espace et, d'une façon naturelle, l'auditeur le remplit lui-même, à travers des reflets de souvenirs qui apparaissent comme des étincelles expulsées sur une trajectoire aléatoire à partir des archives personnelles de l'expérience d'une vie ». Très rapidement, Thomas Köner ajoute l'image à son registre, réalisant dès 1992 la musique du film Alchemie, du cinéaste expérimental Jürgen Reble, une collaboration qui donnera lieu à de nombreuses performances et quelques autres travaux communs, avant de commencer à illustrer dès 1994 pour les Musée du Louvre et d'Orsay et d'autres institutions internationales plus d'une vingtaine de films muets, une activité qui se poursuit encore aujourd'hui puisque Thomas Köner travaille actuellement sur l'accompagnement d'un film de 1923, Das Alte Gesetz qu'il présentera à New York et Boston cet automne.
S'il dit travailler sur l'espace, Thomas Köner entretient également un rapport particulier au temps, et il est finalement l'un des rares, dans le champ des musiques ambiantes, à opter le plus souvent pour la forme courte, alors même que les vastes étendues qu'il peint s'accommoderaient sans doute sans mal de durées plus longues. Raffinant, compressant, Köner parvient ainsi à l'épure, à la recherche de l'efficacité maximum. « J'étudie le temps, et la façon dont on l'expérimente. Un moment magnifique ne peut durer en apparence que quelques secondes, alors qu'un autre, plus ennuyeux, nous semblera durer vingt minutes. Et pourtant, le même temps se sera écoulé. Dans mes productions, je travaille sur cette transition, ou ce point de jonction (pour utiliser un terme « spatial »), pour créer une expérience qui puisse à la fois exister aux deux extrêmes, du trop rapide et du trop lent, ou dériver de l'un à l'autre. Mon travail utilise comme pulsations les fondements de la perception de chaque auditeur : le passage du jour à la nuit, l'inspiration et l'expiration, le battement de coeur, pour créer un temps musical qui soit différent pour chaque auditeur ». Focalisation sur un temps, ou sur un espace, la musique de Thomas Köner utilise également comme source énormément d'enregistrements de terrain, purs comme sur l'excellent « Une Topographie Sonore : Col de Vence » sur Zyklop, réalisé à partir de sources fournies par Yannick Dauby, ou de façon plus souterraine, diffuse, comme sur Novaya Zemlya, comme un surcroit de réel dans une oeuvre très référencée : « Réaliser des enregistrements de terrain revient à s'incliner devant le moment présent. C'est tout à la fois une célébration et une expérience qui te rend humble. En tant que document, il peut ne pas signifier grand chose, cependant. Un son enregistré dans une situation A et rejoué, que ce soit par des moyens sophistiqués ou non, dans une situation B est quelque chose de complètement différent. Pour citer un extrait d'A la recherche du temps présent, de Marcel Proust, je dirais :
“Et ma pensée n'était-elle pas aussi comme une autre crèche au fond de laquelle je sentais que je restais enfoncé, même pour regarder ce qui se passait au dehors? Quand je voyais un objet extérieur, la conscience que je le voyais restait entre moi et lui, le bordait d'un mince liseré spirituel qui m'empêchait de jamais toucher directement sa matière; elle se volatilisait en quelque sorte avant que je prisse contact avec elle, comme un corps incandescent qu'on approche d'un objet mouillé ne touche pas son humidité parce qu'il se fait toujours précéder d'une zone d'évaporation."
J'ai la possibilité d'aller enregistrer des sons à l'autre bout du monde, et pour celui qui capture ces sons, c'est un geste qui a du sens, comme un pèlerinage en quelque sorte. Mais l'enregistrement en tant que tel, comme tout autre son enregistré, d'ailleurs, demeure sans intérêt tant qu'il n'est pas rejoué et écouté par quelqu'un d'autre. A ce moment précis, le son devient un élément du monde de l'auditeur. Ce monde, constitué du flot continuellement changeant de pensées, de souvenirs et de sensations physiques est à chaque fois une complète terra incognita, un autre Nouveau Monde, qui ne pourra jamais être cartographié. C'est la raison pour laquelle je crois que la musique narrative ne peut pas fonctionner ».
Nouveau monde, nouvelle terre, et un moyen de revenir à Novaya Zemlya, un album réalisé, contrairement à la plupart des autres oeuvres de Thomas Köner, à distance, puisque les hauts niveaux de radiation accumulés sur l'île ainsi que son statut de base militaire y rendent la présence humaine indésirable. « Novaya Zemlya signifie en effet « nouvelle terre », et c'est l'une des quelques régions arctiques que je n'ai pas encore visité, et dans ce cas précis, je ne le ferais jamais. Cette terre nouvelle n'est pas le véritable Monde Nouveau dont je te parlais. Novaya Zemlya symbolise cette friction comme une icône brisée : c'est devenu une zone militaire contaminée et l'un des endroits les moins accessibles de la planète. J'ai eu la chance d'obtenir par hasard des field recordings réalisés sur Novaya Zemlya, que j'ai utilisé pour la composition de mon album. » Il en résulte des textures grisées, salies, finalement bien loin des étendues luminescentes évoquées par Nuuk ou Zyklop (mais plus proches des couleurs utilisées par l'artiste dans son travail photographique), où l'on ne retrouve pas l'esprit d'aventure romantique qui pouvait animer les précédentes explorations polaires de Thomas Köner. Pourtant, dans ces espaces sourds, confinés, aux résonances menaçantes, on retrouve intact ce qui a toujours sous-tendu, en définitive, les déclarations d'amour de l'artiste au pôle, loin des climats convenus des suiveurs de la musique « polaire » :
« Ce que j'ai finalement appris au cours de ces vingt cinq ans de voyages arctiques est que tout paysage est métaphysique : l'arctique augmente ta sensibilité et affute ta perception. L'arctique est un outil, et ce que j'y recherche, finalement, ce n'est pas un vernis déprimant de neiges éternelles et de brumes, c'est une quête d'un Monde Nouveau, une terre de mesures infinies, un vide dans lequel l'espace peut être appréhendé dans ses multiples dimensions, à la fois externes et internes. Personnellement, Je ne produis pas de la musique pour éveiller l'imagination, car l'imagination est déjà éveillée, constamment, en chaque individu ». Dont acte, et ce sera donc à chacun d'entre nous d'habiter Novaya Zemlya de nos propres schémas mentaux, que l'on choisisse d'y intégrer l'arrière-plan écologique et historique de l'île ou qu'on le voie comme une surface vierge sur lequel Thomas Köner a imprimé sa propre marque, dans un ensemble parfois proche du dark-ambient (sans les tics) ou de la musique concrète, un univers finalement assez proche de Kontakt der Jünglinge, son projet improvisé avec le vétéran Asmus Tietchens qui, après quatre albums figurant autant de niveaux de descentes dans les tréfonds s'était interrompu en 2003, et qui, alors qu'on ne l'attendait plus, sera réactivé cette année avec un nouvel album en novembre. Les profondeurs polaires n'ont décidément pas fini de nous révéler leurs richesses.
koener.de
Chronique
Novaya Zemlya (version française)
Novaya Zemlya (english version)
Né en 1965, Thomas Köner a reçu très jeune une éducation musicale complète, enchainant piano, violon et saxophone, passant du classique au jazz, dans ses orientations les plus free. Élève au conservatoire, il concentre ses recherches sur le gong, un instrument autant choisi pour ses tessitures sonores que par une simple coïncidence. Alors représentant pour un fabricant de percussion, il a l'occasion de manipuler, puis d'échantillonner une quarantaine de gongs, se constituant ainsi un matériau sonore auquel il reviendra régulièrement. Frappé, frotté, enregistré à l'aide de micro-contacts dans ses infinies variétés de sons, le gong devient, dès Nunatak Gongamur (rebaptisé simplement Nunatak lors de sa réédition) craquements de banquise, souffles de vent, échos lointains. Les couleurs sont posées d'emblée, grises, blanches et parfois orangées comme les rayons solaires diffractés par la surface, ainsi qu'un intérêt plus que conceptuel pour les paysages polaires, qui ne quittera plus l'oeuvre de Köner qui déclare à ce propos : « J'ai voyagé à de nombreuses reprises dans les régions arctiques au cours des vingt cinq dernières années, et il impossible de ne pas appréhender ce paysage comme quelque chose de métaphysique. Tu y voyages aussi bien psychiquement que physiquement. Dans les deux cas, on y est confronté à ce qui ne nous est pas familier, et forcé d'y réagir. La perception de l'espace change, et dans l'obscurité perpétuelle de la nuit polaire, l'idée du temps est transformée en une sorte de pirouette mentale au ralenti. L'absence de bruit de fond accentue ta capacité d'écoute, mais il n' y a finalement rien à écouter ». Plus que de simples évocations sonores, il est donc question d'espace, dans l'oeuvre de Thomas Köner, un espace qui semble s'ouvrir sans fin dans chaque titre : « Avec ma musique, j'essaye effectivement de construire un espace qui soit aussi vaste et ouvert que possible, et qui ne s'effondre pas sur lui même malgré l'absence de piliers de soutien ou d'un cadre visible. Il y a un sentiment de vide, de lignes qui ont été tracées, mais pas terminées : ma musique crée une invitation à habiter cet espace et, d'une façon naturelle, l'auditeur le remplit lui-même, à travers des reflets de souvenirs qui apparaissent comme des étincelles expulsées sur une trajectoire aléatoire à partir des archives personnelles de l'expérience d'une vie ». Très rapidement, Thomas Köner ajoute l'image à son registre, réalisant dès 1992 la musique du film Alchemie, du cinéaste expérimental Jürgen Reble, une collaboration qui donnera lieu à de nombreuses performances et quelques autres travaux communs, avant de commencer à illustrer dès 1994 pour les Musée du Louvre et d'Orsay et d'autres institutions internationales plus d'une vingtaine de films muets, une activité qui se poursuit encore aujourd'hui puisque Thomas Köner travaille actuellement sur l'accompagnement d'un film de 1923, Das Alte Gesetz qu'il présentera à New York et Boston cet automne.
S'il dit travailler sur l'espace, Thomas Köner entretient également un rapport particulier au temps, et il est finalement l'un des rares, dans le champ des musiques ambiantes, à opter le plus souvent pour la forme courte, alors même que les vastes étendues qu'il peint s'accommoderaient sans doute sans mal de durées plus longues. Raffinant, compressant, Köner parvient ainsi à l'épure, à la recherche de l'efficacité maximum. « J'étudie le temps, et la façon dont on l'expérimente. Un moment magnifique ne peut durer en apparence que quelques secondes, alors qu'un autre, plus ennuyeux, nous semblera durer vingt minutes. Et pourtant, le même temps se sera écoulé. Dans mes productions, je travaille sur cette transition, ou ce point de jonction (pour utiliser un terme « spatial »), pour créer une expérience qui puisse à la fois exister aux deux extrêmes, du trop rapide et du trop lent, ou dériver de l'un à l'autre. Mon travail utilise comme pulsations les fondements de la perception de chaque auditeur : le passage du jour à la nuit, l'inspiration et l'expiration, le battement de coeur, pour créer un temps musical qui soit différent pour chaque auditeur ». Focalisation sur un temps, ou sur un espace, la musique de Thomas Köner utilise également comme source énormément d'enregistrements de terrain, purs comme sur l'excellent « Une Topographie Sonore : Col de Vence » sur Zyklop, réalisé à partir de sources fournies par Yannick Dauby, ou de façon plus souterraine, diffuse, comme sur Novaya Zemlya, comme un surcroit de réel dans une oeuvre très référencée : « Réaliser des enregistrements de terrain revient à s'incliner devant le moment présent. C'est tout à la fois une célébration et une expérience qui te rend humble. En tant que document, il peut ne pas signifier grand chose, cependant. Un son enregistré dans une situation A et rejoué, que ce soit par des moyens sophistiqués ou non, dans une situation B est quelque chose de complètement différent. Pour citer un extrait d'A la recherche du temps présent, de Marcel Proust, je dirais :
“Et ma pensée n'était-elle pas aussi comme une autre crèche au fond de laquelle je sentais que je restais enfoncé, même pour regarder ce qui se passait au dehors? Quand je voyais un objet extérieur, la conscience que je le voyais restait entre moi et lui, le bordait d'un mince liseré spirituel qui m'empêchait de jamais toucher directement sa matière; elle se volatilisait en quelque sorte avant que je prisse contact avec elle, comme un corps incandescent qu'on approche d'un objet mouillé ne touche pas son humidité parce qu'il se fait toujours précéder d'une zone d'évaporation."
J'ai la possibilité d'aller enregistrer des sons à l'autre bout du monde, et pour celui qui capture ces sons, c'est un geste qui a du sens, comme un pèlerinage en quelque sorte. Mais l'enregistrement en tant que tel, comme tout autre son enregistré, d'ailleurs, demeure sans intérêt tant qu'il n'est pas rejoué et écouté par quelqu'un d'autre. A ce moment précis, le son devient un élément du monde de l'auditeur. Ce monde, constitué du flot continuellement changeant de pensées, de souvenirs et de sensations physiques est à chaque fois une complète terra incognita, un autre Nouveau Monde, qui ne pourra jamais être cartographié. C'est la raison pour laquelle je crois que la musique narrative ne peut pas fonctionner ».
Nouveau monde, nouvelle terre, et un moyen de revenir à Novaya Zemlya, un album réalisé, contrairement à la plupart des autres oeuvres de Thomas Köner, à distance, puisque les hauts niveaux de radiation accumulés sur l'île ainsi que son statut de base militaire y rendent la présence humaine indésirable. « Novaya Zemlya signifie en effet « nouvelle terre », et c'est l'une des quelques régions arctiques que je n'ai pas encore visité, et dans ce cas précis, je ne le ferais jamais. Cette terre nouvelle n'est pas le véritable Monde Nouveau dont je te parlais. Novaya Zemlya symbolise cette friction comme une icône brisée : c'est devenu une zone militaire contaminée et l'un des endroits les moins accessibles de la planète. J'ai eu la chance d'obtenir par hasard des field recordings réalisés sur Novaya Zemlya, que j'ai utilisé pour la composition de mon album. » Il en résulte des textures grisées, salies, finalement bien loin des étendues luminescentes évoquées par Nuuk ou Zyklop (mais plus proches des couleurs utilisées par l'artiste dans son travail photographique), où l'on ne retrouve pas l'esprit d'aventure romantique qui pouvait animer les précédentes explorations polaires de Thomas Köner. Pourtant, dans ces espaces sourds, confinés, aux résonances menaçantes, on retrouve intact ce qui a toujours sous-tendu, en définitive, les déclarations d'amour de l'artiste au pôle, loin des climats convenus des suiveurs de la musique « polaire » :
« Ce que j'ai finalement appris au cours de ces vingt cinq ans de voyages arctiques est que tout paysage est métaphysique : l'arctique augmente ta sensibilité et affute ta perception. L'arctique est un outil, et ce que j'y recherche, finalement, ce n'est pas un vernis déprimant de neiges éternelles et de brumes, c'est une quête d'un Monde Nouveau, une terre de mesures infinies, un vide dans lequel l'espace peut être appréhendé dans ses multiples dimensions, à la fois externes et internes. Personnellement, Je ne produis pas de la musique pour éveiller l'imagination, car l'imagination est déjà éveillée, constamment, en chaque individu ». Dont acte, et ce sera donc à chacun d'entre nous d'habiter Novaya Zemlya de nos propres schémas mentaux, que l'on choisisse d'y intégrer l'arrière-plan écologique et historique de l'île ou qu'on le voie comme une surface vierge sur lequel Thomas Köner a imprimé sa propre marque, dans un ensemble parfois proche du dark-ambient (sans les tics) ou de la musique concrète, un univers finalement assez proche de Kontakt der Jünglinge, son projet improvisé avec le vétéran Asmus Tietchens qui, après quatre albums figurant autant de niveaux de descentes dans les tréfonds s'était interrompu en 2003, et qui, alors qu'on ne l'attendait plus, sera réactivé cette année avec un nouvel album en novembre. Les profondeurs polaires n'ont décidément pas fini de nous révéler leurs richesses.
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Chronique
Novaya Zemlya (version française)
Novaya Zemlya (english version)